Teteshapi apprend à s'occuper des animaux
Teteshapi a le béguin pour le fils d'un commerçant
Teteshapi rencontre des commerçants avec son père
Teteshapi s'enfuit pour apprendre à faire de la poterie
Teteshapi regarde sa mère accomplir un rituel pour apporter du poisson à la rivière
Nouvelles découvertes : Le journal de Teteshapi
Résultats du dernier trimestre : Teteshapi en tant que reine
Connaissances de base : Teteshapi en tant que déesse (teteshapi en tant que mot-clé)
Une autre comparaison entre les données écrites et le représentations plastiques d'Alaca Hôyuk, comparaison étab également sur des critères formels, ouvre à A. Û. une piste plu satisfaisante. A juste titre, il relève des similitudes entre les pr cessions en rapport avec la déesse au nom hatti Teteshapi o avec son hypostase NIN.DINGIR et celle, figurée sur les fr d'Alaca Hôyuk18. Mais, faute de saisir le caractère véritable textes relatifs à ces processions, l'enquête d'Ûnal s'égare aboutit à des résultats peu convaincants.
Pour nous reconnaître dans ces cérémonies, déjà longueme discutées et attribuées quelque peu hâtivement à un rituel l'honneur de la déesse Teteshapi, il convient de retenir deux fai essentiels : leur appartenance au vaste programme de la fête début de l'année, purulli, ainsi que leur accompagnement de ma carades, jadis et encore aujourd'hui de mise dans les célébrati qui jalonnent la période entre le solstice d'hiver et l'équinoxe printemps (Noël à Pâques), soit celles du « Nouvel An »19. C tous les peuples soumis au rythme des saisons, ce en effet perçu comme une coupure du temps où l'on liquide d'abord l'année écoulée et inaugure ensuite celle qui commence. Dans les traditions indo-européennes et bien d'autres, l'achève ment de l'année entraîne un bouleversement général : l'ordre cos mique est perturbé, les mondes inférieur et supérieur se rejoi gnent, les ancêtres remontent sur terre ainsi que des démons et des monstres inquiétants, des fauves sortent de la forêt, etc. Des cortèges chamarrés et quelque peu débridés, institués essentielle ment dans une intention lustratoire et fécondatrice, répercutent cette remise en question rituelle de l'ordre cosmique et social. De ce retour au chaos primordial naîtra un nouvel ordre et le début de l'année constituera un nouveau départ pour le cosmos et pour les hommes : on se tourne alors vers le futur, on recherche des présages
Teteshapi était considérée comme une divinité à l'époque hittite 4500BP. Elle est souvent associée aux danses de la chasse et à sa prêtresse NIN.DINGIR, mais aussi à la fête du nouvel an.
Il semble également que NIN.DINGIR se déplaçait, par exemple à Tawiniya et au temple de Telipinu (26 KBo 21.90) pour répandre le culte de Teteshapi. Si la danse et les cérémonies étaient considérées comme le lien divin pour les gens ordinaires, la caste sacerdotale était également reliée par des paroles sacrées. L'un des passages qui a survécu est prononcé par la prêtresse :
Quand j'irai là-bas, craignez-moi ! Je suis le léopard et le loup ! Craignez l'eau et contemplez Teteshapi !
Le carnet de recherche d'Esme Grynzspan
Cette recherche est effectuée par Esme Grynzspan à l'École pratique des hautes études en collaboration avec le Centre National de la Recherche Scientifique. Il s'agit de mon carnet de recherche, qui contient des notes et des réflexions sur ma recherche.